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CPOM ou « Clipperton – Projets d’Outre-Mer » est une une ONG de type Association de droit local Alsace-Moselle (loi 1908) fondée le 11 novembre 2008, reconnue « Organisme d’ Intérêt général pour ses actions et contributions dans le domaine de la Science et de l’environnement« .

Elle a pour objet : » la recherche, la promotion et la diffusion des connaissances et des échanges au bénéfice du patrimoine environnemental, historique et culturel des îles et territoires de l’Outre-Mer français et plus particulièrement de l’île de La Passion-Clipperton ».

CPOM s’attache à faire connaître et à défendre ces îles, leur patrimoine et leur écosystème et à être force de proposition au service des décideurs.


La Passion-Clipperton est au coeur des actions de CPOM, mais les autres petits territoires insulaires français font également l’objet d’une veille attentive et d’une constante mobilisation pour soutenir toute action de protection et/ou de valorisation de ces outre-mer français méconnus et souvent oubliés. Pourquoi l’atoll inhabité de La Passion-Clipperton, de seulement 13,6 km² (récif corallien compris), et son immense  zone marine de 436 000 km², plus vaste que la ZEE de l’Hexagone (Corse comprise) (349 000 km²) suscitent-ils tant d’intérêts ?

« Le bateau ivre », telle est la route que semble suivre le territoire français de La Passion-Clipperton en l’absence de véritables statut et gouvernance (photo Ch. Jost, sans montage, juste contrastée).


Quel intérêt présente ce territoire ultra-marin ?
Le président-fondateur de CPOM, le Professeur Christian Jost, y répond :

« La Passion-Clipperton est une île sentinelle du climat et des océans ! La seule terre française et le seul atoll corallien du Pacifique nord-oriental. A la différence des TAAF où l’administration est assurée par la Collectivité des TAAF qui gère l’ensemble des activités qui s’y déroulent et assure l’accès aux îles, l’île de La Passion-Clipperton ne bénéficie non seulement d’aucun statut (c’est un domaine public d’Etat),  éloignée de plus de 5000 km de son centre d’administration qui est le Haut commissariat de la république en Polynésie française, mais surtout d’aucune réelle protection, ne faisant l’objet que de rares visites militaires une fois par an. Sa ZEE est ainsi utilisée par des flottes étrangères légales ou illégales qui prélèvent ses ressources marines sans contrôle et sans limite; l’île fait l’objet de visites et de débarquements clandestins et ses côtes sont polluées par les déchets et les vestiges militaires.

– Les enjeux y sont multiples : environnementaux en raison de la dégradation de son écosystème et de l’érosion de ses côtes; économiques du fait de la richesse de ses ressources marines, géostratégiques de par sa position aux portes des Amériques, sur les routes trans-Pacifique et celles du narcotrafic, géopolitiques de par les convoitises étrangères.

– L’île de La Passion, de son vrai nom de baptême français (Dubocage, 1711), retombe trop souvent dans l’oubli. Son histoire est chargée de conflits de souveraineté, de tragédies, de naufrages, d’oubliés, d’occupations étrangères et des mythes de l’île au trésor de pirates, de contrebandiers et de trafiquants en tout genre, dont les histoires doivent être rassemblées et préservées.

– Malgré son isolement total, La Passion – Clipperton est le témoin et le réceptacle des excès de l’Homme. Elle est jonchée de déchets actuels et de vieilles ferrailles de guerres passées. L’océan la fouette et la ronge, à mesure que le niveau marin s’élève et que les cyclones s’intensifient. Mais comme tout atoll, si elle s’érode dans un secteur, elle se construit ailleurs et ne cessera pas d’exister.

– L’homme y est remis à sa juste place, non plus comme dominant, mais comme simple élément parmi les autres éléments de la biosphère. Au milieu de l’océan à deux mètres au-dessus des flots, confronté aux risques naturels, les fous, les crabes et aujourd’hui le rat luttent pour leur survie en une alternance de domination d’une communauté sur l’autre qui n’est pas sans rappeler quelque part les apogées et déclins de nos civilisations humaines. L’Homme s’y révèle tel qu’il est, avec ses peurs et ses doutes, ses délires et ses rêves. Cette île est force d’enseignements sur soi et sur ses propres liens aux autres et au reste du monde, à l’instar du ressenti au milieu d’un désert ou face à une volcan en éruption. Isolée, difficile d’accès, loin du bruit assourdissant du monde, elle se mérite.

Mais la République, qui s’en occupe si peu, la mérite-t’elle ?« 

Christian Jost, professeur émérite


Publications (voir aussi nos pages

« France-sur Mer, un incroyable gâchis »
de Philippe Folliot, sénateur du Tarn, ardent défenseur de l’outre-mer français. nov 2022, La Bibliotèca.

« La Passion-Clipperton. L’île sacrifiée »
de Philippe FOLLIOT et Christian JOST, nov. 2018, La Bibliotèca.

Préface de Jean-Louis Etienne
Postface de Annick Girardin, ministre des Outre-mer

En vente pour 10€ (au lieu de 18€) sur notre page Annonces et ventes 
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Couv-image_ID.jpg.

Siège social : 
CPOM – 2 rue des plantes 57680 Corny sur Moselle, France.


Site partenaire :  www.clipperton.fr/


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